tag:blogger.com,1999:blog-22515884.post116478844953117050..comments2022-03-26T23:13:34.559+01:00Comments on Atelier Clément Rosset: Réfutation (hors texte) du rossétismeUnknownnoreply@blogger.comBlogger32125tag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-34597404913919351112008-12-31T10:22:00.000+01:002008-12-31T10:22:00.000+01:00... la légereté et l'assurance du pied dans la tom...... la légereté et l'assurance du pied dans la tombe... le néant rigolo qui accompagne la marche de l'homme sur la lune, la relativité loufoque de cet anar d'Einstein, l'imbroglio quantique... tout cela ne sort pas de l'esprit de celui qui jubile à l'idée du "hasard"... et qui s'est un jour retrouvé on the top of the world à contempler l'infini rien du tout de l'absence de nature... mais ce que j'en dis, après tout...<BR/><BR/>La philosophie est une affaire trop sérieuse pour être confiée à des hommes (de sexe mâle, s'entend...) !!!! Je suis sérieux. Sentir la vie pousser en soi doit apporter un peu d'eau au moulin du sens ...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-91562158038667192162008-12-31T10:11:00.000+01:002008-12-31T10:11:00.000+01:00Sûrement oui le questionnement n’est pas inutile d...Sûrement oui le questionnement n’est pas inutile donc utile, bien qu’il ne soit pas nécessaire. Avec un peu de recul et à certains moments , il m’apparait parfaitement inutile et donc plus intéressant car je plonge dedans pour ainsi dire et je perçois à quel point naïvement je ne fais que rafistoler, recoller, reconstruire sur des ruines après avoir déjà déconstruit plus souvent qu’à mon tour et pourquoi tout cette folie? pour continuer à me nourrir, ne pas mourir. Questionner le questionnement et les réponses qui s’offrent c’est pas une mince affaire, c’est usant mais au moins j’ai l’impression d’exister ou plutôt j‘ai l‘illusion que quelque chose est à naître parce que pas né alors que finalement tout ça n’a de cesse de mourir bref suivez la fluidité de l‘humour car là à un certain point c‘est très drôle. <BR/>Une dernière cartouche ? pas pour m’achever j’espère.<BR/>la vacuité se moque d’une certaine manière du concept vacuité, c’est mon petit doigt qui me l’a dit. Bien qu’il me paraisse difficile de différencier la vacuité de son concept tellement le vécu de celle-ci n’est pas racontable sinon cela impliquerait de séparer celui qui l’expérimente et l’expérience qui l’accompagne comme un appendice de son corps et je ne vois pas comment cela pourrait se produire. A mon avis, le concept vacuité est encore une manière de s’attacher à quelque chose de solide , la preuve on en fait des livres, des émissions de radios, des commentaires etc…<BR/>Peut être le féminin sent plus intensément le silence qui compose la langue naturelle et préfère se taire, les philosophes plus souvent masculins il faut l’avouer, sont plus habiles, avec la langue maternelle, à manipuler les concepts comme celui de vacuité, mais ils ne cessent jamais d’en parler toujours et encore quelque chose à exhiber lol. Rosset Nietzsche ne s’abandonnent pas assez au féminin il me semble. Quant à moi je ne trouve pas leurs philosophies tragiques ou noires plutôt aporétiques simplement. Sans doute n’y a-t-il personne pour percevoir le réel et peut être n’y en a-t-il pas, il n’existe que dans notre façon de le dire et de le penser du moins il reste de tout cela un résidu.<BR/>Et si cette petite part d'autonomie ne nous fait pas une belle jambe du moins peut etre nous rend t-elle apte à avoir le pied plus léger.obbulatorhttps://www.blogger.com/profile/05043904376129665098noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-31827005470813956602008-12-31T08:28:00.000+01:002008-12-31T08:28:00.000+01:00Il est possible que la question soit mal posée.Par...Il est possible que la question soit mal posée.<BR/>Parler de vérité revient à induire l'idée qu'existe un point microscopique ou macroscopique de savoir, immuable, immobile, invariant, à partir duquel tout devienne compréhensible. Une sorte d'illumination fondamentale qui ne demanderait qu'à être atteinte. Ainsi conçue, la "vérité" a quelque chose d'alchimique... qui nécessite patience et longueur de temps. Et dans ce cas dire de la vérité qu'on peut où qu'on ne peut pas l'atteindre, revient à décréter que le Grand Spirou peut être atteint ou pas. On invente une notion pour décider ensuite qu'on ne peut pas la connaitre.<BR/>Supprimons cette notion et supprimons le mot, que reste t'il ? Probablement la même chose, c'est-à-dire cette propension humaine, bien humaine, à structurer son univers de manière à se l'adapter. Ca n'est pas rien ! C'est même tout ! Et c'est là que je n'adhère plus à Clément Rosset.<BR/>Vous parlez de communication entre deux êtres.<BR/>Clément Rosset n'y fait pas plus allusion que le Dalaï Lama. La joie dont il(s) parle(nt) est purement individuelle, au point où cela n'est même pas précisé, ni même évoqué. <BR/>Il y a de gros trous de mémoire chez Nietzsche aussi...<BR/>Au final quelle est la différence entre celui qui se "raconte des histoires" et celui qui ne s'en raconte aucune ? Il n'y en a tout simplement pas. L'autonomie nous fait une belle jambe.<BR/>;-))))Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-37644448722340234352008-12-30T20:00:00.000+01:002008-12-30T20:00:00.000+01:00J'ai une question que je vous adresse, Danièle, et...J'ai une question que je vous adresse, Danièle, et que je conservais comme dernière cartouche.<BR/>Le nietzchéisme ou le rossétisme ne sont-ils pas des productions philosophiques proprement masculines ?<BR/>Une femme aurait-elle pu concevoir aussi parfaite vacuité ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-1883646728228448622008-12-30T19:57:00.000+01:002008-12-30T19:57:00.000+01:00Je persiste à penser que le questionnement n'est p...Je persiste à penser que le questionnement n'est pas inutile, aussi vaste que soit le champ des plaisirs possibles et aussi vaines que soient les réponses. <BR/>Tout n'a pas été essayé...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-50111168969004869352008-12-30T19:24:00.000+01:002008-12-30T19:24:00.000+01:00Pétrus, je souris parce que vous vous posez mille ...Pétrus, je souris parce que vous vous posez mille et une questions et c’est formidable. Ca vous taraude et à moi aussi même si nous savons que nous n’aurons jamais de réponse définitive, la vérité étant inaccessible n’est-ce pas ? Et malgré cela nous cherchons c’est quelque chose d’un peu dingue en somme, et si elle existait ! nous la reconnaîtrions partout ça ne serait pas très drôle, me semble t-il. Il y en a tellement qui cherchent à avoir le dernier mot à leurs questions et le trouve. Et, oui, c’est un sacré bazar, toutes ces choses que nous avons crées et qui nous mettent aujourd’hui sur le qui vive à l’affût d’un savoir insaisissable, mais n’est-ce pas dans ce phénomène là que nous sommes le plus touchant le plus humain et que de cela il y a matière à rire du moins sourire de cet état affolant. Alors, heu oui la joie, la joie pour moi je ne peux parler qu’en mon nom enfin mon nom lol…expérience serait plus juste. quelque chose qui nous est offert un cadeau, une surprise au choix suivant l’humeur, ça tombe souvent quand on ne s’y attendait pas, le mieux est de ne pas chercher d’où ça vient, ça ne va pas durer rassurez vous pour notre plus grand plaisir aussi, juste quelque chose en nous dit oui et on sourit bêtement, enfin quelque chose comme ça, comment être précis hein? ne me demandez pas entre qui et qui se déroule cette histoire d’amour « en quelque sorte » je n’en sais rien quelque chose en moi est joyeux, j’en fais le constat, mais ce n’est qu’après coup que je peux dire le mot joie car dans la fraction de seconde qui à précéder ce qui a passé, ce qui s’est passé je n’en sais absolument rien parfois on peux l’interpréter comme de la tristesse ou bien c’est le mot joie qui se presse qui a devancé tous les autres mots car c‘est celui là qui colle parfaitement qui s‘insère comme le morceau manquant d‘un puzzle, je dis joie et je me sens dans le vrai en accord avec, avec quoi, qui ? mystère? Avec moi en tout cas, c’est pas grand-chose ce petit moi je vous l’accorde, c’est presque rien, c’est comme lorsque je reconnais une odeur qui me plait, pourquoi celle là et pas une autre ? Ignorance totale. Bon exemple je sens que vous ne suivez pas lol mon lol vous agace? si nous écoutons une musique que nous apprécions tous les deux, admettons, et qui nous laisse vous et moi dans un silence, une émotion à nous dresser les poils, n’y aura-t-il pas eu le temps de ce morceau une communication entre nos êtres que nous ignorons et qui ne savent rien l’un de l’autre mais qui grâce à la musique auront communiqués à nos dépens, tout cela va bien au-delà des mots, quelque chose va plus vite que nous, acceptons que cela nous échappe, les mots sont d’une piètre consolation. Bref je ne vous parais pas très claire sûrement, mais nager en eaux troubles c’est notre lot quotidien. Quant à cette réponse de jésus, ma foi je ne sais pas ce qu’a voulu dire l’auteur, interroger des heures, vous ne tournerez jamais qu’en rond comme un chien qui cherche à poser sa crotte et marquer son territoire. Vous pouvez aussi vous raconter des histoires et si vous sentez que vous n’êtes pas obligé d’y croire, c’est une part d’autonomie de gagnée c’est mieux que rien et blablablabla.obbulatorhttps://www.blogger.com/profile/05043904376129665098noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-70713247770781880102008-12-30T11:56:00.000+01:002008-12-30T11:56:00.000+01:00... La joie.... certes. Mais en quoi, en tant que ...... La joie.... certes. Mais en quoi, en tant que sujet inconnaissant, puis-je affirmer que la "jubilation" constitue un lien avec un "réel" dont je suis par ailleurs le seul à faire le constat qu'il m'est inacessible ?<BR/>Par décret personnel ? Par intime conviction ? Par foi pure et simple ? Par joie pure et simple ?<BR/>L'exemple pris par Cément Rosset pour illustrer le déclenchement du rire, ne m'amuse pas du tout. Le naufrage du Titanic ne m'a jamais fait rigoler. De la même manière je ne vois pas que ceci ou cela soit déclencheur universel de joie... mais au contraire que ceci ou cela renvoie à une conception toute subjective de la joie, inexploitable donc.<BR/>... et cette joie, cette jubilation, je l'ai ressentie, dans la plus totale solitude, à l'endroit où on n'attend plus rien et où la mort semble être la seule issue possible en apparence. Comment la partager ?<BR/>Je n'ai pas encore trouvé.<BR/><BR/>Je médite ces jours-ci une réponse de Jésus-Christ : "Le mal n'est pas à l'extérieur de nous mais en nous". Ce qui signifie que je suis la mesure de toutes choses, en d'autres termes que je "suis" Die et que je suis tout à la fois : connaissant, inconnaissant, sujet-objet, etc et que rien n'existe en dehors de moi en même temps que tout m'est étranger, sans qu'il me soit donné une seconde l'occasion de le prouver. Chaque seconde pourtant vient confirmer cela...<BR/><BR/>Bref, c'est un sacré bazar !!!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-44688977680253964042008-12-29T22:32:00.000+01:002008-12-29T22:32:00.000+01:00clément rosset à une émission au sujet de dieu dis...clément rosset à une émission au sujet de dieu disait : il faut en savoir long sur lui pour affirmer s'il existe ou pas. le réel a t-il un sens ? il faut en savoir long sur lui pour affirmer qu'il n'en a pas, après tout qu'en savons nous ? peut etre cela dépasse notre entendement. dire que le réel est insignifiant muet certes ... mais c'est déjà se poser en observateur de celui ci et par là nous en séparer et puis probablement ne parle t-il pas notre langue à moins que nous soyons sourds et muets à notre tour aussi pour respirer avec lui.serait-il possible que la joie soit une manière de communiquer invisible avec le réel? mouais, enfin ça me va bien,la joie? lorsque l'on est heureux, enfin, bien, simplement, je pense que c'est là, à cet instant, que l'on est dans le vrai. je me rends compte en me relisant qu'il est difficile de dire "il" en parlant du réel mais quoi dire? Et même dire "réel" ça me semble stupide. bref....obbulatorhttps://www.blogger.com/profile/05043904376129665098noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-83416160383922910092008-12-15T17:26:00.000+01:002008-12-15T17:26:00.000+01:00... j'ajoute que le simple fait de faire partie d'...... j'ajoute que le simple fait de faire partie d'un univers réel, connaissable ou inconnaissable, est incontestable et que si la position que nous y occupons, la raison d'icelle, son absence de raison, enfin peu importe, ne peut être connue ou perçue, il n'en demeure pas moins que l'univers tourne bel et bien avec nous ET sans nous. Mais il m'est impossible de prouver quoi que ce soit, ne serait-ce que la préexistence de cet univers à ma propre personne. Ce qui me conduit, si vous me faites la charité de me suivre, à approuver des deux mains Nietzsche et Rosset tout en me trouvant dans l'incapacité existentielle (au sens authentiquement sartrien, pour le coup) de l'admettre. Les deux conceprions cohabitant, par force !, en plus ou moins bonne entente.<BR/><BR/>PS<BR/>(Je me demande quand-même pourquoi il est parlé (dans un autre article) des "intuitions" de Clément Rosset, alors qu'aucune place d'aucun ordre n'est ménagée dans sa philosophie pour une approche bergsonienne ?)Jacques Pétrushttps://www.blogger.com/profile/12402049703315384528noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-71339417587678095182008-12-15T14:28:00.000+01:002008-12-15T14:28:00.000+01:00... Il n'empêche que vous êtes bel et bien vivant ...... Il n'empêche que vous êtes bel et bien vivant !<BR/><BR/>Et c'est pour cela que je me demandais si la ph-ilosophie de Clément Rosset ne revenait pas à suspendre -photographiquement, paradoxalement et artificiellement- dans l'espace, la flêche de Zénon d'Elée (http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxes_de_Zénon), d'une part (et d'une part seulement. Ce qui ne veut pas dire que le réel n'ait aucun sens mais seulement que ce sens, dans lequel nous baignons pourtant mais que nous ne pouvons connaitre, nous soit pour l'instant et pour l'éternité inaccessible. Et, d'autre part, je ne vois pas pourquoi l'inacceptable,(l'épouvante) serait un critère d'appréciation et pourquoi il ne serait pas seulement un angle de vision particulier.<BR/>En écrivant cela je pense à certaines expériences dites mystiques (fusion avec Dieu, toutes religions ou traditions confondues, cf Mircéa Elaide, ou techniques d'extase, entrées en samadhi, etc) qui figurent pour celui qui les a vécues et provoquées l'exact contraire de ce sentiment de vide ou d'épouvante. <BR/>Et pour en revenir à ce que vous disiez plus haut je suis bien certain que la philosophie de Rosset est cent fois plus sombre et abyssale que ce qui apparait au premier abord. D'où la difficulté, d'où la contradiction. Car comment admettre que l'inacceptable soit un critère de vérité et que seule prévale la logique du pire ?<BR/>Je crains que la mort ne soit finalement, et en creux, le centre de ce débat.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-30739912389683466572008-12-12T23:33:00.000+01:002008-12-12T23:33:00.000+01:00Le ressort fondamental de l'illusion est une nosta...Le ressort fondamental de l'illusion est une nostalgie du sens. Que les événements soient mais qu'en outre ils n'aient pas de sens, qu'ils ne soient là pour rien en somme, c'est là ce qui est dur à avaler. Le monde, comme dit Nietzsche, n'est pas là pour nous faire plaisir. Il n'est pas non plus là pour être compris. L'idiotie du réel se confond avec son insignifiance. Or pour échapper à celle-ci, pour penser le réel, des doubles apparaissent nécessaires (sens, raison, transcendance...). Raison pour laquelle le seul savoir certain est que je ne peux conférer de sens à l'objet de mon savoir. Le réel n'est pensable que par duplication. Le penser, c'est en même temps le laisser filer. La philosophie de Rosset est aussi inacceptable que le réel. Je ne l'ai jamais caché. C'est en ce sens qu'elle est selon moi bien plus sombre qu'il n'y paraît. Je me rends compte que je n'ai pas assez insisté là-dessus dans le cours des choses. La tragédie du réel a deux aspects. C'est parce que le réel n'a pas de sens qu'il est inacceptable qu'il ne soit rien d'autre que ce qu'il est. En somme, tout ailleurs est soit un autre réel, donc absolument distinct de l'original, soit il est absolument ailleurs, c'est-à-dire nulle part, irréel.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/10621642245396807366noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-49797328162787207232008-12-11T10:34:00.000+01:002008-12-11T10:34:00.000+01:00PS : j'ai bien compris ce que vous m'expliquez sur...PS : j'ai bien compris ce que vous m'expliquez sur la vision double...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-33416533364996421712008-12-11T10:31:00.000+01:002008-12-11T10:31:00.000+01:00... pour conclure cette intervention : je me deman...... pour conclure cette intervention : je me demande pourquoi Clément Rosset après avoir parlé de philosophie terroriste, développe dans "La logique du pire " la notion d'"épouvante" et pourquoi il n'a pas tout simplement parlé de "terreur" ? Mais c'est un point de détail.<BR/>Cela dit je cherchais depuis quelques décennies un philosophe qui décrive en long, en large et en travers ce que je ressentais depuis une cinquantaine d'années et je pense donc l'avoir trouvé, touché en plein coeur par l'épouvante qu'il décrit et qui m'accompagne, telle quelle (au point où cela devient réellement troublant) et que j'ai enfin décidé de regarder en face depuis l'an passé. De la même manière je me sentais confusément attiré par le fameux "pari" de Pascal, en ce sens où il n'y a guère d'autre alternative, en l'absence de toute possibilité de connaissance "assurée" (cartésienne, kantienne, hégelienne, marxiste, ou religieuse au sens large et commun que nous connaissons de révélation, qu'elle nous vienne de'ici ou de là), que de parier, en pleine conscienece et en plein paradoxe : sur Dieu, sur la Liberté ou sur une quelconque vision du monde englobante, rassurante, fédératrice mais incontournable. Il est vrai que je ne m'embarasse plus des termes philosophiques qui situeraient dans la précision qu'ils apportent, mon discours dans une lignée académique, et que les trous conceptuels qui en résultent m'importent peu. L'histoire humaine, c'est-à-dire la mienne, la seule, ne dure tout au plus que quelques décennies....<BR/>Face à l'épouvante qui se dégage de la "vision" du réel, j'ai tendance à évacuer la possibilité même d'une quelconque "tragédie", d'une quelconque narration ! Poussée dans ses ultimes retranchements cette vision ne laisse aucune possibilité d'aucune sorte. Or, Clément Rosset semble avancer qu'elle constitue le socle (inconscient) de notre condition. C'est à ce point précis de désincarnation que je ne parviens plus à le suivre...<BR/>Je vous remercie, monsieur Delon, de m'avoir accueilli sur ces pages.<BR/>Bien cordialementAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-75478140509128556162008-12-10T15:24:00.000+01:002008-12-10T15:24:00.000+01:00Au final, si la philosophie de Nietzsche ressemble...Au final, si la philosophie de Nietzsche ressemble à une boite à clous plus qu'à un clou dans la chaussure de la pensée, celle de Clément Rosset ressemble furieusement à une blague de potache : un joli pavé conceptuel dans une belle mare aux philosophes...<BR/>Excusez cette irrévérence protectrice... ;-)<BR/><BR/>PS : quelle est la différence entre un croyant jovial (et idiot) et un athée jovial tout court ? Dans la mesure bien sûr où le premier se trompe.<BR/>Pour ma part, bien que mes termes ne s'inscrivent guère dans la tradition académique, je n'en vois pas.<BR/>C'est peut-être là où je voulais en venir. Car dyonisaque ou pas, monothéiste ou pas, le résultat est toujours le même, non ?<BR/>Cordiales salutationsAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-62070981636924661832008-12-10T12:49:00.000+01:002008-12-10T12:49:00.000+01:00...où je veux en venir... ?"La fonction de l'illus......où je veux en venir... ?<BR/>"La fonction de l'illusion est de protéger du réel en le dédoublant. Le réel, qu'on ne peut atteindre, a toujours raison... car en tentant de l'esquiver on ne fait que remettre à plus tard sa réapparition..."<BR/>Tout ça ne vous parait pas curieux, sinon contradictoire ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-38711551174334804122008-12-09T19:19:00.000+01:002008-12-09T19:19:00.000+01:00L'illusion n'est pas tant vision d'un double que v...L'illusion n'est pas tant vision d'un double que vision double. On n'y voit pas le double, mais on y voit double. Mais voir double n'implique pas qu'il y ait un double objet visible.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/10621642245396807366noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-68392232360400311422008-12-09T19:17:00.000+01:002008-12-09T19:17:00.000+01:00Je suis navré, je ne sais pas trop quoi répondre à...Je suis navré, je ne sais pas trop quoi répondre à tout cela. J'ai du mal à vous suivre. Je vous remercie pour la précision que vous apportez à la maxime de CR. Pour le reste, je repère difficilement vos arguments, vos reproches, votre but. Lorsque je disais que l'illusion est une vision sans rien qui s'offre au regard, je voulais dire que la vision est dupliquée. C'est là que réside le double, dans l'insuffisance, aux yeux de l'illusionné ou en passe en l'être, du réel qu'il constate. Ce constat, bien réel, induit des conséquences paradoxales en ce que la vue a une vision sans objet. C'est en somme une hallucination.Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/10621642245396807366noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-61979504757868566282008-12-09T15:15:00.000+01:002008-12-09T15:15:00.000+01:00Une chose encore ;-)"Néanmoins il importe bien de ...Une chose encore ;-)<BR/>"Néanmoins il importe bien de comprendre qu'un certain savoir est possible..."<BR/>Un certain savoir... ??! Mais il n'y a que ça ! D'un homo sapiens dont on ne parvient pas à savoir où, quand, comment ni pourquoi il a ouvert les yeux et tenté d'interpréter le réel (sa facheuse tendance à se dédoubler...) jusqu'à nos sciences actuelles et jusqu'aux technologies qui en sont issues !<BR/>Deux intellectuels assis ayant toute chance d'aller moins loin qu'une brute qui marche, un Clément Rosset ou un Noetzsche des cavernes ne nous aurait pas entrainé bien loin ni bien longtemps ! <BR/>Et si Rosset cite Tintin, sa lecture m'autorise donc à citer Audiard.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-82116114220195568732008-12-09T10:58:00.000+01:002008-12-09T10:58:00.000+01:00Excusez le charabia. Publier un cmmentaire n'est p...Excusez le charabia. Publier un cmmentaire n'est pas aisé chez blogspot !Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-82789974978060010142008-12-09T10:56:00.000+01:002008-12-09T10:56:00.000+01:00Une remarque à propos du "Cours des choses".Vous c...Une remarque à propos du "Cours des choses".<BR/><BR/>Vous citez Clément Rosset : « Sois ami du présent qui passe : le futur et le passé te seront donnés par surcroît[4]. » et ajoutez : "Je ne me lasse pas de cette élégante et profonde, pour ne pas dire mystérieuse maxime".<BR/><BR/>Permettez encore que je vous donne l'origine, si vous ne la conaissez pas, de cette "élégante et profonde maxime" dans son contexte. <BR/>Clément Rosset ici pastiche Saint Mathieu, à la façon d'un Zarathoustra, lorsqu'il rapporte dans son évangile une parole de Jésus-Christ : "Cherchez d’abord le Royaume de Dieu, et le reste vous sera donné par surcroît", pointant ainsi du doigt l'illusion à rechercher les biens matériels...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-20599173238594236652008-12-09T10:37:00.000+01:002008-12-09T10:37:00.000+01:00Bonjour monsieur Delon,je n'ai pas lu "La force ma...Bonjour monsieur Delon,<BR/>je n'ai pas lu "La force majeure" pour l'instant.<BR/>Je maintiens néanmoins qu'un réel tragique s'autodétruit puisque non seulement sa contemplation est impossible mais qu'ensuite il ne sert à rien. Il est. Par la force des choses. Les doubles sont le produit d'une vision, dîtes-vous, et sont vus sans être vus... là, reconnaissez que c'est à n'y rien comprendre. Mais admettons.<BR/>"Le paradoxe structurel de l'illusion" résonne curieusement comme la notion hindouiste (védantiste, je ne sais plus, il faudrait que je relise...) de maya. De la même manière le réel inconnaissable ressemble comme deux gouttes d'eau au "Dieu inconnaissable", qui peut à la rigueur en termes hindouistes se décrire par la négative : neti, neti : Dieu n'est pas ceci, Dieu n'est pas cela. Or cette fameuse maya (illusion) est produite, comme vous le dites par le sujet seul qui n'a d'autre solution que de la produire et dont c'est même la fonction et le moteur, le véhicule et le carburant. On pourrait pousser le bouchon jusqu'à dire que le sujet EST l'illusion et que sans celle-là il ne peut même pas devenir Clément Rosset ! (histoire de situer le casse-tête nietzschéen...) pas plus qu'il ne peut exister, vivre, penser, enfin, être homme là ou ailleurs, se dupliquer pathologiquement (car Freud abondamment cité par Clément Rosset a surtout étudié des cas pathologiques et en petit nombre en plus), ou pas, se penser, ou tenter de le faire sans y parvenir, etc.<BR/>Et arrivé à ce point de réflexion se rendre compte que tout cela est pire qu'invivable et tout simplement impossible, à moins de trouver, par un tour de passe-passe conceptuel, une échappatoire au piège qu'on vient de se tendre savamment, patiemment et fort lucidement. Ce concept c'est donc le "hasard" dont 'on s'applique ensuite à définir les contours tout aussi patiemment...<BR/>Pour en revenir à la jubilation : face au réel de la mort d'un proche c'est à dire d'un sujet autre et semblable à soi, il est bien rare qu'on se réjouisse sans frein... ou du moins qu'une quelconque jubilation s'élève incontrolée dans un monde qui tout-à-coup manque de tout (ou d'illusion, si vous préférez) jusqu'à faire naître en notre conscience le désir de n'être plus rien, le désir d'anéantissement, le suicide où le réel et le double se rejoignent.<BR/>Et si ça n'était qu'un fait humain, encore pourrait-on faire monter à la parole cette pensée tragique (et qui ne manque de rien !!! !) qui s'exprime ainsi sous forme de douleur... mais il semble que nous ne soyons pas les seuls à ressentir cela : il arrive qu'un chien ait des émotions... de là à en conclure qu'il génère son propre double... qu'il se vit ou s'expérimente suivant le mouvement dialectique d'une idéologie régulatrice (mais c'est à vérifier car on a vu des cas de suicides animaux). La joie nécessite par ailleurs sinon une grande intelligence, ce qui n'est pas le cas de tous, du moins une temps d'arrêt plus ou moins long. Le temps de la contemplation...<BR/>En bref, les réflexions de Cément Rosset me font penser à cette flèche qui n'atteint jamais sa cible, ou encore à notre impossibilité à concevoir un univers réellement courbe... <BR/>Je crains donc que la philosophie de Clément Rosset pour irréfutable qu'elle soit, ne conduise à rien : la flèche atteint son but de toutes façons.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-68923613314037509712008-12-09T10:33:00.000+01:002008-12-09T10:33:00.000+01:00Bonjour monsieur Delon,je n'ai pas lu "La force ma...Bonjour monsieur Delon,<BR/>je n'ai pas lu "La force majeure" pour l'instant.<BR/>Je maintiens néanmoins qu'un réel tragique s'autodétruit puisque non seulement sa contemplation est impossible mais qu'ensuite il ne sert à rien. Il est. Par la force des choses. Les doubles sont le produit d'une vision, dîtes-vous, et sont vus sans être vus... là, reconnaissez que c'est à n'y rien comprendre. Mais admettons.<BR/>"Le paradoxe structurel de l'illusion" résonne curieusement comme la notion hindouiste (védantiste, je ne sais plus, il faudrait que je relise...) de maya. De la même manière le réel inconnaissable ressemble comme deux gouttes d'eau au "Dieu inconnaissable", qui peut à la rigueur en termes hindouistes se décrire par la négative : neti, neti : Dieu n'est pas ceci, Dieu n'est pas cela. Or cette fameuse maya (illusion) est produite, comme vous le dites par le sujet seul qui n'a d'autre solution que de la produire et dont c'est même la fonction et le moteur, le véhicule et le carburant. On pourrait pousser le bouchon jusqu'à dire que le sujet EST l'illusion et que sans celle-là il ne peut même pas devenir Clément Rosset ! (histoire de situer le casse-tête nietzschéen...) pas plus qu'il ne peut exister, vivre, penser, enfin, être homme là ou ailleurs, se dupliquer pathologiquement (car Freud abondamment cité par Clément Rosset a surtout étudié des cas pathologiques et en petit nombre en plus), ou pas, se penser, ou tenter de le faire sans y parvenir, etc.<BR/>Et arrivé à ce point de réflexion se rendre compte que tout cela est pire qu'invivable et tout simplement impossible, à moins de trouver, par un tour de passe-passe conceptuel, une échappatoire au piège qu'on vient de se tendre savamment, patiemment et fort lucidement. Ce concept c'est donc le "hasard" qu'on s'applique ensuite à définir les contours tout aussi patiemment...<BR/>Pour en revenir à la jubilation : face au réel de la mort d'un proche c'est à dire d'un sujet autre et semblable à soi, il est bien rare qu'on se réjouisse sans frein... ou du moins qu'une quelconque jubilation s'élève incontrolée dans un monde qui tout-à-coup manque de tout (ou d'illusion, si vous préférez) jusqu'à faire naître en notre conscience le désir de n'être plus rien, le désir d'anéantissement, le suicide où le réel et le double se rejoignent.<BR/>Et si ça n'était qu'un fait humain, encore pourrait-on faire monter à la parole cette pensée tragique (et qui ne manque de rien !!! !) qui s'exprime ainsi sous forme de douleur... mais il semble que nous ne soyons pas les seuls à ressentir cela : il arrive qu'un chien ait des émotions... de là à en conclure qu'il génère son propre double... qu'il se vit ou s'expérimente suivant le mouvement dialectique d'une idéologie régulatrice (mais c'est à vérifier car on a vu des cas de suicides animaux). La joie nécessite par ailleurs sinon une grande intelligence, ce qui n'est pas le cas de tous, du moins une temps d'arrêt plus ou moins long. Le temps de la contemplation...<BR/>En bref, les réflexions de Cément Rosset me font penser à cette flèche qui n'atteint jamais sa cible, ou encore à notre impossibilité à concevoir un univers réellement courbe... <BR/>Je crains donc que la philosophie de Clément Rosset pour irréfutable qu'elle soit, ne conduise à rien : la flèche atteint son but de toutes façons.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-66221489424797917222008-12-08T19:47:00.000+01:002008-12-08T19:47:00.000+01:00Concernant la jubilation, je vous renvoie à LA FOR...Concernant la jubilation, je vous renvoie à LA FORCE MAJEURE. Plus généralement, je vous invite à lire le dernier texte que je viens d'écrire, "Le cours des choses". J'avoue ne pas très bien voir où vous voulez en venir. Néanmoins il importe bien de comprendre qu'un certain savoir est possible (cf. L'OBJET SINGULIER sur l'allégresse) et que les doubles, précisément, n'existent pas. Ce qui existe, c'est la tendance, bien réelle, à les penser, et qui ne contredit en rien la thèse de Rosset. Un réel tragique ne s'autodétruit pas. Les "doubles", les "triples", etc. que vous évoquez ne sont pas générés comme tels par le réel. Ce ne sont pas des choses. Ils sont le produit d'une vision. Ils sont vus sans être offerts à aucune vision. C'est là le paradoxe structurel de l'illusion.<BR/><BR/>Les sources de la joie sont multiples: sentiment simple et immédiat de l'existence en général, approbation tragique active, disposition de caractère, conséquence de la reconnaissance que le monde ne manque de rien (pas de nostalgie d'un autre dont il manquerait donc satisfaction pleine de sa seule existence).Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/10621642245396807366noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-17391829499708611802008-12-08T12:43:00.000+01:002008-12-08T12:43:00.000+01:00Ajout.... en quoi le réel, tragique ou pas, est-il...Ajout.<BR/>... en quoi le réel, tragique ou pas, est-il jubilatoire ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-22515884.post-5485028621384268582008-12-08T12:36:00.000+01:002008-12-08T12:36:00.000+01:00Je viens de terminer "Le réel et son double " et d...Je viens de terminer "Le réel et son double " et de m'attaquer à "La logique du pire". Un réel "tragique" s'autodétruit, en ceci qu'il est effectivement irréfutable et génère automatiquement son propre double. Lorsque tout me hurle que quelque chose doit avoir un sens et que je suis dans l'obligation de constater qu'il n'en est rien, je constitue en moi ce fameux double. <BR/>Vous parlant, je viens de fabriquer un triple "bavard", etc, à l'infini.<BR/>Ca revient un peu à scinder le mouvement en une suite de pauses artificielles...., tronçonner la durée en une suite d'instants et me contenter d'une caverne avec vue sur un soleil qui a la taille d'une orange et qui en est donc une.<BR/>Avec Rosset on serait resté dans la caverne et le bombardé, dans l'indifférenc(e)iation générale. C'est con à dire, je ne le sais que trop, mais que dire d'autre ? Qu'on ne sait rien, mais qu'on sait un peu et finalement que Bachelard ne se plante pas trop...<BR/>Réfuter Rosset pout mieux lui donner raison, c'est un peu faire du sur-place... et pourtant, Dieu sait si sa pensée est juste et si elle décrit notre nature (qui n'en est pas une) avec exactitude !Anonymousnoreply@blogger.com