07/02/2008

Bis repetita placent



Parus le 15 février, trois ouvrages de Clément Rosset. A signaler également: une reprise d'entretiens avec Raphaël Enthoven entendus sur France Culture en 2006.

Le 17 mars sur France Culture, de 22h15 à 23h30, Alain Veinstein reçoit Clément Rosset dans son émission Surpris par la nuit.


L'Ecole du réel
consiste en une récapitulation du travail entrepris au sujet du double depuis Le Réel et son double. C'est une compilation de larges passages de tous les ouvrages consacrés à la question, assortie de quelques retouches et notes nécessaires. Le livre constitue aux yeux de Rosset un tout, un livre à part entière, qui pourra servir d'introduction, de manuel ou de bible aux divers intéressés.

Nuit de mai est un court texte sur le désir, partant de la relation d'un rêve fait lors d'une nuit de mai. Un texte rossétien, succinct et incisif.

Une passion homicide rassemble des chroniques de Rosset parues entre 1969 et 1970 dans le Nouvel observateur. On y découvrira un Rosset comme d'habitude provocateur et les polémiques absurdes qu'il suscita.

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L'École du réel
Collection « Paradoxe », 480 p.
2008
29 €
ISBN : 9782707320193
EAN13 : 9782707320193

La Nuit de mai
Collection « Paradoxe », 48 p.
2008
6,50 €
ISBN : 9782707320209
EAN13 : 9782707320209

Une Passion homicide... et autres textes
PUF - "Perspectives critiques"
2008
EAN: 9782130565406

Le Réel et la joie

L'Aube - Collection "MONDE COURS"
2008
2752604254
978-2752604255

2 commentaires:

  1. Je viens de lire La Nuit de Mai et je trouve ce texte très pénétrant, sauf que Rosset pousse le paradoxe peut-être trop loin quand il évoque la passion balzacienne par définition unique. Mais c'est un bon texte.
    J'ai lu également Passion homicide et là j'aime moins, parce qu'il est vrai que les lettres d'injures sont absurdes, mais je ne suis pas persuadé de l'intérêt de rééditer ces critiques littéraires. A titre de comparaison, pour en rester à Roger Crémant, j'avais trouvé excellent LES MATINEES STRUCTURALISTES, suivies d'un Discours sur l'écrithure.
    En tout cas, très heureux puisqu'après Girard en 2007, c'est Rosset en 2008 qui vient rompre avec la médiocrité ambiante qui s'abat sur la France (et sur l'Occident) qui s'en relèvera!

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  2. Anonyme8:33 PM

    L'INJUSTICE ROSSEE

    A l'école du réel
    Les enfants sérieux
    Agitent des idées fictives
    Que le vent pourpre
    Découvre avec amusement
    Au fond des lagunes

    Les nuits de mai
    Postulent d'un air grave
    Que pulsions animales et névrotiques
    Portent le doux nom de désir
    Incapables de voir l'agitation
    Qui s'auto-justifie

    La passion est toujours homicide
    Il suffit d'un brin d'étymologie
    Pour dévoiler le pot aux roses
    Paix aux philosophes de bonne volonté
    Auto-condamnés aux galères et bagnes
    Pour des déraisons inconnues

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